Le Technicien Ascensoriste

Le monde merveilleux des Ascenseurs..

Pourquoi, je veux être Ascensoriste ?

Quelles sont les perspectives d'avenir ?

Je suppose que ces questions vous ont traversé l'esprit, et bien sûr le salaire !!!! le JACKPOT !!!

À toutes ces questions, je ne peux pas vous apporter de réponse concrète, car nous sommes différents. Cependant, sachez que j'ai commencé par l'électricté et le choix de me spécialiser dans les ascenseurs est venu après. L' ascenseur c'est de l'électrique, du mécanique, de l'hydraulique,... c'est complet.

Les nouvelles normes assurent un avenir pour le moment plutôt positif et donc un secteur ou gagner un bon salaire peut se faire assez rapidement si l'on est sérieux et professionnel.

Études / Formation pour devenir Ascensoriste

Différentes formations permettent d'accéder au métier d'ascensoriste : 

niveau bac 

- Bac pro MELEC - métiers de l’électricité et de ses environnements connectés (ex Bac Pro Eleec),
- Bac pro MEI - maintenance des équipements industriels,
- Bac pro Electrotechnique,
- titre technicien de maintenance des ascenseurs (formation en apprentissage proposée par l'Afpa et les CCI), 
- Technicien de Montage des Ascenseurs (TMA) à l'Irup (Saint-Etienne) en partenariat avec OTIS,
- Technicien de Réparation des Ascenseurs (TRA) à l'Irup (Saint-Etienne) en partenariat avec OTIS, 
- MC (mention complémentaire) technicien ascensoriste, accessible aux titulaires du bac pro MEI ou MELEC ou après une 1ère année de BTS ou de DUT,

 

niveau bac + 2

- BTS électrotechnique,
- BTS MS - maintenance de systèmes option A systèmes de production,

Des formations sont également dispensées dans les centres de formation des grandes entreprises du secteur (Schindler, ThyssenKrupp, Otis, Koné...). 

 

 

 

L'Ascensoriste

 Nous sommes en 2019, les ascenseurs ont beaucoup évolués. Continuons...

Le lexique de l'ascenseur :

A

AFNOR : Association reconnue d’utilité publique. Organisme officiel français de normalisation.

Etrier ou Arcade : Structure métallique supportant la cabine et la guidant sur les guides.

Armoire de commande : Unité centrale pilotant les automatismes et les mouvements.

Arrêt d'urgence : Bouton situé sur le panneau de commande en cabine permettant l'arrêt immédiat de la cabine.

C

Cabine : Partie mobile recevant les usagers de l'ascenseur. Elle est constituée d'un plancher, de 3 parois verticales et d'un toit.

Câble pendentif : Câble entre la cabine et l'armoire de commande.

Centrale hydraulique : Organe moteur distribuant l'huile hydraulique sous pression. Elle est constitué d'une cuve, d'une pompe et d'un distributeur.

Certificat CE : Document normatif certifiant la conformité de l'ascenseur aux réglementation européennes.

Charge nominale : Charge de fonctionnement normal.

Chevêtre : Ensemble de poutres en bois ou en métal encadrant une trémie dans un plancher.

Clé de déverrouillage : Outil permettant le déverrouillage des portes palières en cas de manœuvre de secours.

Cuvette : Partie de la gaine en décaissé par rapport au sol du niveau le plus bas.

D

Dimensions utiles : Espace utilisable en cabine.

Directive Ascenseur : Texte communautaire définissant les règles sécurité des ascenseurs.

Directive Machine : Texte communautaire définissant les règles de sécurité des machines. Une machine est un équipement avec un système d’entraînement autre que la force humaine.

Les ascenseurs privatifs limités à une vitesse maximale de 15 cm/s sont des machines.

Au dessus de cette vitesse, ils relèvent de la Directive Ascenseurs.

E

EN 81-41 : Règles de sécurité pour la construction et l'installation des élévateurs.

ERP : Établissement Recevant du Public. Il peut être privé ou public.

F

Flexible hydraulique : Tuyau blindé assurant la liaison étanche entre le groupe hydraulique et le vérin.

G

Gaine : Volume parallélépipédique dans lequel se déplace la cabine.

Gaine maçonnée : Volume de déplacement de la cabine réalisée en maçonnerie (brique, parpaing, béton, etc.).

Guides : Profilés métalliques verticaux en forme de T guidant la cabine dans la gaine.

H

Hydraulique : Technologie utilisant un fluide pour assurer un mouvement grâce à un vérin et une pompe.

Indicateur d’étages : Afficheur indiquant le niveau de la cabine sur le palier ou dans la cabine.

I

Iso-nivelage : Automatisme réglant l'alignement du plancher de la cabine avec le sol du palier.

L

Limiteur de vitesse ou régulateur : Organe contrôlant la vitesse de la cabine.

M

Maître d'œuvre : Personne, physique ou morale, en charge de l'exécution des travaux.

Maître d'ouvrage : Personne, physique ou morale, propriétaire de l'immeuble.

Manœuvre de secours : Processus d'intervention en cas de panne avec des usagers dans la cabine.

Mur porteur : Mur de l'habitation supportant les planchers ou toiture.

N

Nacelle : Partie mobile recevant les usagers de l'ascenseur. Elle est constituée d'un plancher, d'une parois verticale et d'un toit.

Niveau : Étage ou palier desservi par l'ascenseur.

O

Oculus : Ouverture vitrée de petites dimensions dans l'ouvrant de la porte.

P

Panneau de commande : Partie de la cabine permettant la sélection de l'étage à atteindre.

Parachute : Mécanisme assurant un blocage mécanique de la cabine en cas de rupture de câbles ou de chaînes.

Paroi lisse : Face de la gaine visible lors du déplacement de la cabine avec des portes battantes.

Piston : Autre nom du vérin.

PLU (Plan Local d'Urbanisme) : Document de planification de l'urbanisme rédigé par les services municipaux ou intercommunaux.

Pompe manuelle : Dispositif de secours permettant un déplacement manuel de la cabine.

Porte de cabine : Porte fixée sur la cabine isolant les occupants des parties fixes de la gaine.

Porte palière : Porte fixée sur le palier et assurant la fermeture de la gaine.

Pylône : Structure métallique constituant une gaine indépendante des murs de l'habitation.

R

Rideau infrarouge : Barrière immatérielle de sécurité stoppant le déplacement de la cabine en cas de contact avec la paroi lisse de la gaine.

S

Serrure de verrouillage : Organe de sécurité interdisant l'ouverture d'une porte palière quand la cabine n’est pas au niveau.

Structure autoporteuse : Structure métallique constituant une gaine indépendante des murs de l'habitation.

Surcharge : Charge supérieure à la charge maximale définie.

T

Trémie : Ouverture dans un plancher permettant la communication entre 2 niveaux.

V

Vanne de descente : Organe ouvrant le retour de l'huile hydraulique au bac et créant la descente.

Variation de fréquence : Technologie permettant une variation souple de la vitesse d'un moteur électrique.

Vérin : Élément hydraulique recevant l'huile sous pression du groupe hydraulique et assurant le déplacement de la cabine.

Vérin à action directe : Vérin fixé directement à la cabine.

Vérin à action indirecte : Vérin fixé à la cabine par l'intermédiaire de câbles ou de chaînes.

Vérin à simple effet : Vérin utilisant la pression de l'huile dans le sens montant et la gravité dans le sens inverse.

Vérin mouflé : Technique divisant la course d'un vérin en utilisant des poulies, des chaînes ou des câbles.

Un grand merci, à l'équipe de DOMOLIFT ascenseurs privatifs. En effet, c'est eux qui ont mis au point, ce lexique, que j'ai repris pour sa qualité.

 domolift

L'Ascenseur . . .

 Les ascenseurs vous allez l'apprendre sont soient électriques ou hydrauliques. Les ascenseurs se distinguent de plusieurs façons. Apprenez que la principale, est le type de traction que l'on utilise, pour que la cabine se déplace.

Déplacement électrique ou par treuil.

Déplacement hydraulique.

Les solutions techniques d'un ascenseur

Avec ça, vous en connaissez déjà un rayon sur les ascenseurs si vous avez tout lu. Du moins, sur les connaissances fondamentales à connaitre, mais ce n'est pas fini.

L'ascenseur, il faut en connaitre les composants, avoir un aperçu des outils que l'on utilisent au quotidien dans le monde merveilleux des ascenseurs.

Une perçeuse, un casque anti-bruit, une tenue de travail, des chaussures de sécurité, des gants de travaux, une boite à douille, tournevis d'électricien, un marteau, des serres-câbles, un cutter, un multimètre, un DDT si possible, une lampe torche, un smartphone, une équerre, un mètre et vous pouvez commencer à travailler dans la joie et la bonne humeur.

Bien sûr cette liste n'est pas exhaustive, enfin bref, vous pouvez avoir besoin d'autres choses mais l'essentiel est là.

L'Ascensoriste  2019   Votre Technicien Ascensoriste 2019 

C'est quoi un ascenseur ?

D'après le Larousse le mot ascenseur a pour radical latin ascensum, de ascendere, monter avec le suffixe eur et la définition est :

• "Appareil élévateur permettant de transporter des personnes dans une cabine se déplaçant entre des guides verticaux, ou faiblement inclinés sur la verticale."  D'après mes recherches, le nom qui lui est donné le plus souvent à travers le monde est : "LIFT".

Allez, un peu d'histoire et on avance...

En 1845, Sir William Thompson mit au point le premier élévateur hydraulique.

Dès 1850, commencera la commercialisation des premiers appareils. Cependant, nous allons attendre 1852, pour voir le premier « ascenseur » sécurisé avec l'invention d'Elisha Graves Otis, le « parachute ».

En 1853 naît véritablement le concept d'ascenseur moderne, grâce à l'invention de l'américain Elisha Graves Otis. Le maître mécanicien met au point le parachute, système de sécurité destiné à retenir les monte-charges en cas de rupture de câble.

Otis le Magicien..

Otis en démontre la pertinence lors d'une exposition dans le hall du Crystal Palace à New-York.

C'est un système révolutionnaire, incroyable,l'invention du parachute rend possible le transport vertical des personnes. Otis lors de cette exposition présente l'ascenseur au personne autour de lui sans donner de détail.

Il fait une mise en scène, et puis il coupe le câble de l'ascenseur devant une foule stupéfaite de voir l'ascenseur comme suspendu dans les airs..!!!! C'est la présentation du PARACHUTE.

En mars 1857, Otis installe le premier ascenseur à usage public dans le magasin de porcelaine E. U. Haughtwout et Cie, haut de cinq étages.

D'une capacité de quatre cent cinquante kilogrammes, ce premier appareil atteint la vitesse de 0,2 mètre/seconde.

La France file Edoux..

En 1867, le français Léon Edoux présente, lors de l'Exposition Universelle de Paris au Grand Palais, deux élévateurs hydrauliques destinés au transport de matériaux sur les chantiers.

Il les baptise du nom d' "ascenseur".

C'est la première fois que ce TERME est utilisé dans le langage technique pour désigner le transport vertical.

"Toujours plus vite, toujours plus haut",

telle est la devise des inventeurs qui ne cessent, dès lors, de multiplier les installations. Entre 1870 et 1880, divers perfectionnements sont apportés aux ascenseurs hydrauliques par :

Léon Edoux, Roux-Combaluzier, Abel Pifre, Heurtebise, Pierre Samain.

L'exposition de 1889

Pour l'Exposition Universelle de 1878, Léon Edoux installe un ascenseur hydraulique sur une des tours du Palais du Trocadéro, permettant de transporter 80 passagers à 60 mètres de hauteur à la vitesse de 1,10 mètre par seconde.

Deux ans plus tard, en 1880, Werner Siemens et Hulstie présentent le premier ascenseur électrique lors de l'Exposition Industrielle de Mannheim. Cet appareil a une ascension de 22 mètres en 11 secondes.

Mais l'événement marquant est incontestablement l'Exposition Universelle de 1889 à Paris.

Cinq ascenseurs hydrauliques sont installés à la Tour Eiffel : deux Roux-Combaluzier, deux Otis (de type funiculaire) pour les piliers inclinés, un ascenseur hydraulique Edoux à double cabine pour la partie verticale.

En 1903, Otis met au point l'ascenseur électrique sans réducteur avec moteur à courant continu, dont la vitesse de déplacement favorise la construction d'immeubles plus élevés.

Un peu après 1925, la technologie devient suffisamment fiable pour accorder à tous - sauf les enfants - le droit de piloter la cabine.

Produit artisanal et architectural réalisé dans des matériaux nobles (ébénisterie, fer forgé...), l'ascenseur entre dans l'ère du "presse-bouton".

Techniquement, il se fait plus rassurant, voire plus "serviable" grâce à l'enregistrement des ordres.

Progressivement, l'ascenseur va s'industrialiser pour mieux répondre aux besoins d'une urbanisation croissante qui va atteindre son apogée durant les années 1970.

S'il devient moins esthétique, l'ascenseur prend toute son importance en permettant aux immeubles d'habitation ou de bureaux de s'élever.

Dans le même temps, l'installation d'ascenseurs commence à se généraliser dans les immeubles d'habitation existants.

A titre d'exemple, le parc français d'ascenseurs va passer de moins de 60 000 appareils en 1963 à 220 000 en 1978...

Et la norme aujourd'hui...

L’annonce de la secrétaire d’État chargée des personnes handicapées modifie la réglementation en vigueur, qui fixait l’obligation d’installation d’un ascenseur dans les immeubles d’au moins  4 étages.

Sophie Cluzel a annoncé, le mercredi 26 septembre 2018, la parution avant la fin de l'année 2018 d'un décret rendant obligatoires les ascenseurs dans les immeubles neufs d'au moins 3 étages.

L’objectif : renforcer l’accessibilité des logements aux personnes en situation de handicap.

Maintenant nous pouvons commencer à regarder l'ascenseur un peu plus en détail..